25 janvier 2014
un autre!
Si je continue de fumer, je naîtrai moins
Mais si j'arrête, la source se tarie et tout à coup...plus rien!
Un abris de coton...un gabion de soie
mais noir, noir comme un vieux fruit, et ridé d'envie
La pulpe sur la chair sans rideau ni rien, il fait noir
mais ce n'est pas une ombre, pas même une orange pourpre,
c'est comme trois vieux personnages qui boivent le raki
sur un vieux banc. Mais ça n'a rien à voir, c'est sûr.
Une torchère – une rotative ampoule de liquide
melliflu – un refrain que je continue sans cesse
et sans cesse de noircir. C'est comme quand vous fumez.
Dans les eaux traboulées s'épanche une soif liquide
et je continue à fumer même si je naîtrai moins.
Mais si j'arrête? Vous y pensez? La source se tarie...plus rien.
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